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Aidant-aidé : comment garder le lien, même à distance ?

Être l’aidant d’une personne âgée en perte d’autonomie n’implique pas forcément de vivre avec elle, ou à proximité. Mais à distance, difficile de ne pas s’inquiéter. Heureusement, des stratégies et des solutions peuvent être mises en place pour vous assurer que votre proche est bien entouré, malgré les kilomètres qui vous séparent.

Un aidant salarié vit en moyenne à 200 km de son parent âgé. Et même lorsque l’aidant habite à côté de son proche, il peut être amené à partir temporairement, en vacances, en déplacement professionnel…

Quelle que soit la situation, la question de l’aidance peut se poser. Comment s’assurer que son parent est en sécurité, qu’il va bien et qu’il ne manque de rien ?

D’abord, en définissant les rôles de chacun. Si vous êtes l’aidant principal, vous pouvez mobiliser le reste de la famille autour de votre proche en perte d’autonomie.

Selon leurs possibilités, leurs contraintes, leur proximité géographique aussi, ils pourront certainement prendre leur part : en appelant régulièrement votre parent, en lui rendant visite ou par une contribution financière, pourquoi pas.

De quoi alléger votre charge mentale pour plus de sérénité !

Pour préserver votre santé psychologique, vous pouvez aussi faire appel à du soutien à distance comme la ligne d’appel pour les aidants d’Avec nos proches, disponible au 01 84 72 94 72 tous les jours de 8h à 22h (coût d’un appel local, anonyme).

Relais de proximité

Si vous n’êtes pas physiquement présent, vous pouvez faire appel à des relais professionnels ou bénévoles pour prendre soin de votre proche, comme :

  • un service d’aide à domicile pour l’aider pour la toilette, les courses, les repas;
  • un service de portage de repas qui lui livrera chaque jour des déjeuners et des dîners équilibrés, tout en veillant sur lui ;
  • un service d’accompagnement professionnel ou bénévole, comme Paris en compagnie dans la capitale, pour accompagner votre proche lors de ses promenades, ses visites chez le pharmacien…

 

Pour connaître toutes les possibilités autour de chez lui, adressez-vous au CCAS de sa commune (Centre Communal d’Action Sociale) dont les structures sont généralement hébergées directement au sein de la mairie.

S’équiper pour se rassurer

Divers équipements permettront aux aidants et aux aidés de gagner en sérénité. D’abord, en rendant le logement plus sûr : des aménagements, pas forcément coûteux, permettront d’éviter les chutes et les accidents domestiques.

Pour vous y retrouver, identifier les points de vigilance, les interlocuteurs ressources et les aides financières possibles, rendez-vous sur le site spécialisé J’aménage mon logement.

Vous pouvez aussi vous faire accompagner par l’association Soliha (solidaire pour l’habitat) pour des conseils, un diagnostic du logement, du soutien dans les démarches administratives et financières, de l’assistance à maître d’ouvrage…

Les nouvelles technologies sont elles aussi utiles pour sécuriser le quotidien de votre proche et garder le lien. A côté de la téléassistance, il existe des services type « veiller sur mes parents » proposé par la Poste, ou des applications sur smartphone comme Tilia, pour rassurer l’aidant et jusqu’à trois autres personnes de son entourage.

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