Age et sommeil : conseils pour bien dormir

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Vous l’avez sans doute constaté : le sommeil évolue avec l’âge. Sa qualité, son rythme se modifient au fil des années. Mais parfois, des troubles du sommeil peuvent perturber les nuits – et par ricochet, les jours – des plus âgés. Conseils pour y faire face et retrouver des nuits sereines.

De multiples facteurs expliquent les modifications du sommeil chez les personnes âgées. Une activité physique réduite, certains médicaments, des ronflements plus fréquents, notamment chez les femmes après la ménopause, l’horloge biologique qui se transforme… conduisent souvent les âgés à se plaindre de la qualité de leur sommeil.

En effet, pour la plupart des personnes âgées, l’endormissement survient plus tôt, avec comme conséquence un réveil aux aurores. De plus, le sommeil est souvent plus léger et plus fractionné, avec de nombreux réveils nocturnes. Même s’ils ont dormi suffisamment, les seniors peuvent avoir l’impression de ne pas avoir récupéré durant la nuit.

Sommeil modifié ou troubles du sommeil ?

8 % des plus de 65 ans souffrent néanmoins d’insomnie chronique, indique Santé publique France. Elle peut être liée à un changement de vie (déménagement, hospitalisation…), un bouleversement comme un deuil ou une conflit familial, à l’anxiété ou la dépression, à certains médicaments comme les corticoïdes, les bétabloquants ou les diurétiques. Il est essentiel d’en parler avec son médecin traitant, qui saura trouver des solutions adaptées. Tenir un agenda du sommeil en amont de la consultation, durant au moins deux semaines, permettra de faire un point précis sur le problème.

Autre trouble fréquent, l’apnée du sommeil se caractérise par un sommeil agité et des troubles respiratoires durant la nuit (pauses respiratoires, respiration haletante) et se traduit le jour par une grande fatigue, des maux de tête ou des troubles de l’humeur. Là encore, il convient d’évoquer le sujet avec le médecin qui vous orientera vers un spécialiste du sommeil, à même de réaliser des examens plus précis (enregistrement du sommeil) et de prescrire des traitements efficaces. Certaines maladies neurodégénératives peuvent causer des troubles du sommeil spécifiques, qui demandent des réponses appropriées.

Le sommeil des malades d’Alzheimer

Les malades d’Alzheimer sont plus sujets aux troubles du sommeil que les autres personnes de leur âge, mais est-ce une conséquence de la maladie ou l’une de ses causes ? Les chercheurs se penchent actuellement sur la question.

Reste que les malades sont sujets à deux troubles spécifiques : l’agitation de fin de soirée et les déambulations nocturnes. L’agitation de fin de soirée, également appelée syndrome du coucher du soleil ou syndrome crépusculaire, se caractérise par un comportement confus, agité et parfois agressif durant les dernières heures du jour.

Pour l’atténuer, il convient :

→ d’éviter le sucre et la caféine dans la deuxième partie de l’après-midi,

→ d’instaurer une routine, avec une heure de coucher fixe et des activités calmes avant le coucher,

→ de limiter l’exposition à la lumière bleue des écrans et installer des ampoules « lumière du jour »,

→ d’évoquer des souvenirs agréables si l’agitation semble s’installer.

Le besoin de déambulation est très fréquent dans la maladie d’Alzheimer, de jour comme de nuit car nombre de malades souffrent de troubles du rythme circadien veille-sommeil. Les professionnels conseillent de laisser faire, tout en sécurisant l’environnement pour éviter que le malade ne se blesse ou sorte de chez lui en pleine nuit. Camoufler la porte d’entrée derrière un rideau peut limiter les velléités de sortie. Mais ces déambulations nocturnes s’avèrent souvent épuisantes pour les aidants, et conduisent souvent à une entrée en établissement.

Le sommeil des malades de Parkinson

Plus de la moitié des malades de Parkinson souffrent d’insomnie chronique, d’autres d’un sommeil très agité : ils « vivent leurs rêves », font de grands gestes en dormant qui conduisent parfois leur conjoint à faire chambre à part.

Rien d’inquiétant, mais mieux vaut prévoir des vêtements de nuit et du linge de lit confortable, conseille l’association France Parkinson, et sécuriser l’environnement de sommeil.

Le sommeil des malades à corps de Lewy

Les troubles du sommeil sont très fréquents dans la maladie à corps de Lewy : ils concernent environ 80 % des malades. Ils peuvent apparaître bien avant les autres symptômes, et consistent principalement en des comportements moteurs anormaux (sommeil très agité), comme dans la maladie de Parkinson, des difficultés d’endormissement, des réveils multiples au cours de la nuit et/ou une apnée du sommeil.

Cette dernière doit impérativement être traitée car elle peut majorer les troubles cognitifs et les symptômes de la maladie. Elle se caractérise par des ronflements, une sensation de suffocation au réveil ainsi que des maux de tête, de la fatigue dans la journée : des signaux à surveiller et à évoquer avec le médecin traitant ou le neurologue.

Conseils pour bien dormir

Malade ou non, autant réunir toutes les conditions pour bénéficier d’un sommeil de qualité.

Les experts conseillent de :

→ S’exposer autant que possible à la lumière naturelle, qui aide à réguler notre sommeil,

→ Pratiquer une activité physique régulière,

→ Se coucher et se lever à heure fixe

→ Dîner léger, avec un apport en sucres lents,

→ Eviter thé, alcool, café, chocolat… après 16 heures,

→ Régler la température de la chambre autour de 18°C,

→ Dormir dans un lit confortable, réservé au sommeil (pas de nourriture ou travail au lit),

→ Préférer une lumière douce pour lire au lit.

En revanche, gare aux somnifères ! Ils risquent de provoquer des somnolences durant la journée, favorisent les chutes et pourraient augmenter le risque de développer une maladie d’Alzheimer.

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