Venu remplacer en 2017 le congé de soutien familial, le congé de proche aidant offre la possibilité à un salarié de prendre quelques jours ou de réduire son activité, pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie. Jusqu’ici non-indemnisé, ce congé est, depuis le 1er octobre 2020, désormais assorti d’une compensation financière partielle permettant d’en bénéficier plus facilement.
Les aidants sont parfois contraints de stopper leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche. Officialisée le 29 septembre dans un communiqué du ministère des Solidarité et de la Santé, l’indemnisation du congé de proche aidant constitue donc une réelle avancée pour tous ceux qui s’occupent au quotidien d’un parent peu autonome.
Qui peut en bénéficier ?
L’allocation journalière du proche aidant est versée à un salarié du secteur privé ou public, à un travailleur indépendant ou à un demandeur d’emploi qui s’occupe d’une personne faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité.
Rappelons que le congé de proche aidant est fractionnable, peut être pris par journées ou par demi-journées et a une durée maximale de trois mois.
Une durée de trois mois qui peut cependant être renouvelée jusqu’à un an sur l’ensemble de la carrière du salarié aidant.
L’allocation journalière du proche aidant s’élève à 43,83 € net par jour pour un aidant vivant en couple et 52,08 € net par jour pour un aidant vivant seul.
Pour les demandeurs d’emploi, il n’est pas possible de cumuler cette allocation avec les indemnités de chômage. Les jours de congés de proche aidant doivent être signalés à Pôle emploi afin que les indemnités soient calculées en conséquence.
A noter que l’allocation journalière du proche aidant ouvre des droits à la retraite et ce, sans avoir à en faire la demande au préalable.
Quelles sont les démarches pour l’obtenir ?
Dans le cadre d’un congé de proche aidant, la demande d’allocation doit être effectuée sur le site de la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou de la Mutualité sociale agricole.
Un formulaire devra être renseigné et accompagné de certaine pièce justificative telle une déclaration sur l’honneur du lien familial ou étroit avec le proche aidé ou une copie de la décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA).
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