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S'occuper d'un proche en perte d'autonomie en famille

S’occuper d’un proche en perte d’autonomie en famille : nos conseils

Article réactualisé sur la base de celui du 23/10/2020

Prendre soin d’un proche, qu’il soit malade, en situation de handicap ou en perte d’autonomie liée à l’avancée en âge, est souvent considéré comme un devoir moral par de nombreux proches aidants. Cependant, il est souvent difficile de discuter ouvertement des défis émotionnels et physiques auxquels sont confrontés les aidants. Reconnaître la fatigue ou l’impact parfois complexe d’un proche en perte d’autonomie sur la dynamique familiale est essentiel pour le bien-être des proches aidants. Pour découvrir comment Tilia peut vous soutenir dans ce rôle, cliquez ici

D’ailleurs de plus en plus d’aidants soutiennent plusieurs proches ! On désigne d’ailleurs par le terme « génération sandwich » la génération qui se trouve prise en étau entre deux responsabilités majeures : s’occuper de parents vieillissants nécessitant des soins et élever des enfants encore à charge, d’autant qu’il peut également s’agir d’un enfant en situation de handicap ou malade, et donc dans ce cas de situation de double aidance Selon les études, environ 60 % des proches aidants appartiennent à cette « génération sandwich ». Cette situation est particulièrement courante chez les individus âgés de 45 à 64 ans, mais elle touche également la génération des 25 à 44 ans. Cette dynamique complexe crée une pression significative sur ces individus qui jonglent avec des responsabilités multiples. Aussi pour éviter les conflits au sein de la famille et garantir le bien-être de tous, une planification familiale soigneusement élaborée est essentielle.

Le rôle de la planification dans le soutien aux proches aidants

La mise en place d’un planning familial est essentielle pour maintenir l’harmonie au sein des familles prenant soin d’un proche dépendant. Lorsque ce plan est bien défini, chaque membre de la famille comprend clairement son rôle, sait à quel moment son aide est nécessaire, et reconnaît les moments où il peut prendre du répit. Cette organisation minutieuse aide à prévenir les querelles familiales et assure que le soin apporté au proche dépendant soit réparti de manière équitable et efficace.

L’importance de cet équilibre entre la vie personnelle et professionnelle se manifeste particulièrement lors des célébrations familiales telles que les anniversaires, les congés et les fêtes de fin d’année. Ces occasions de partage sont vitales, non seulement pour maintenir un sentiment de “normalité” pour la famille dans son ensemble, mais aussi pour le bien-être de la personne dépendante. Ces moments fournissent une pause nécessaire dans la routine des soins, permettant à tous de se ressourcer et de renforcer les liens familiaux.

Faire des projets: oui mais à condition que chacun puisse s’organiser !

Qu’il s’agisse de préparer des vacances en famille ou de planifier une sortie, ces engagements peuvent avoir un impact profond sur les liens familiaux. Prendre ce type de décision en accord avec tous les membres de la famille qui s’occupent du proche en perte d’autonomie élimine les risques de jalousie ou de favoritisme au sein du cercle familial et cela permet à chacun de s’organiser en conséquence. Cela renforce même le sentiment d’appartenance et de soutien mutuel au sein de la famille.

D’ailleurs, intégrer le proche dépendant dans ces projets lui redonne aussi une place centrale et renforce son bien-être. Cela lui permet de se sentir valorisé contribuant ainsi à une dynamique familiale équilibrée et harmonieuse.

 

La médiation familiale pour désamorcer les situations familiales complexes

Lorsqu’une personne prend davantage en charge un proche dépendant, se pose souvent la question de savoir si elle peut recevoir une partie plus importante de la succession au décès du proche (en accord avec les autres membres de la famille). Un testament peut être rédigé en ce sens, si le proche en perte d’autonomie le souhaite. Cependant, en l’absence de dispositions spécifiques, l’aidant ne recevra pas une part plus importante, même si les autres membres de la famille en sont d’accord. Dans ce cas, l’aidant peut se faire rembourser, sur la succession, les dépenses engagées pour les soins, à condition de fournir des justificatifs.

 

Succession et proches aidants : ce que vous devez savoir

Lorsqu’une personne prend davantage en charge un proche dépendant, se pose souvent la question de savoir si elle peut recevoir une partie plus importante de la succession au décès du proche (en accord avec les autres membres de la famille). Un testament peut être rédigé en ce sens, si le proche en perte d’autonomie le souhaite. Cependant, en l’absence de dispositions spécifiques, l’aidant ne recevra pas une part plus importante, même si les autres membres de la famille en sont d’accord. Dans ce cas, l’aidant peut se faire rembourser, sur la succession, les dépenses engagées pour les soins, à condition de fournir des justificatifs. Pour plus d’informations sur comment anticiper les aspects financiers de la fin de vie pour plus de sérénité, consultez notre article détaillé ici

 

Vous êtes salarié et proche aidant ? Vous accompagnez un proche en perte d’autonomie liée à l’âge, la maladie ou une situation de handicap ? Toute l’équipe Tilia se mobilise pour vous apporter des conseils pratiques tout au long de l’année grâce à nos articles !

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