Quelles sont les limites du maintien à domicile ?

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Selon un sondage réalisé par l’Ifop en 2019, 85 % des Français souhaiteraient vieillir dans leur logement. Cependant, si des adaptations sont nécessaires pour permettre le maintien à domicile d’un proche malgré sa perte d’autonomie, dans certaines circonstances, vivre chez soi devient impossible. Alors, quand et comment savoir qu’un départ vers un établissement spécialisé s’impose ?

Prévenir une perte d’autonomie

Le maintien à domicile pour accompagner l’avancée en âge d’un proche est étroitement lié à son état de santé.

Ainsi, afin de maximiser les chances de vieillir en bonne santé, il convient d’anticiper et de veiller à son alimentation, à continuer de faire régulièrement de l’exercice…

Prévenir les conséquences du vieillissement, c’est aussi avoir un lieu de vie adapté, à proximité de services (commerces, hôpitaux…) qui pourraient s’avérer indispensables dans quelques années.

Adapter son logement

Face à la perte d’autonomie, liée au vieillissement, la maladie ou le handicap, l’adaptation du logement peut vite devenir urgente.

Afin de limiter les risques de chutes, d’accidents domestiques, quelques aménagements seront nécessaires :

  • L’accessibilité (installation d’une rampe, d’un monte-escalier…)

  • L’éclairage (pose de volets électriques, d’un chemin lumineux pour éviter les chutes…)

  • L’aménagement de la cuisine et de la salle de bain (remplacer la baignoire par une douche à l’italienne, pose de tapis antidérapant, d’une barre d’appui…)

  • La téléassistance (installation d’un système permettant de détecter / signaler une chute, un malaise…)

  • L’accompagnement (faire appel à des services d’aide à domicile pour les repas, les tâches ménagères, l’aide à la toilette…)

A noter : les services à domicile et les aides techniques (équipements pour faciliter l’autonomie) peuvent être pris en charge partiellement ou totalement (en fonction du degré d’autonomie de la personne) par l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).

Envisager de quitter le domicile

Pour des raisons financières, géographiques ou plus communément, si l’état de santé se dégrade, le maintien à domicile de son proche peut s’avérer compliqué voire impossible.

Avant toute prise de décision, il est nécessaire d’en parler avec son proche, si son état physique le permet, afin de choisir la meilleure solution en fonction du contexte, de ses souhaits.

Son consentement aura tendance à favoriser son épanouissement dans un nouvel environnement et à atténuer votre sentiment de culpabilité lié à cette décision.

Le cas échéant, il est conseillé d’obtenir l’avis du médecin et de consulter l’entourage de son proche pour décider de l’option la plus adaptée.

Si votre proche se trouve isolé de toute aide, de ses proches mais que son état de santé n’impose pas une entrée en EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), alors les résidences services ou résidences autonomie peuvent constituer un bon compromis.

Ces solutions d’hébergement destinées aux personnes qui souffrent d’une perte d’autonomie légère, proposent des logements adaptés au vieillissement au sein d’une résidence où les services d’aide à domicile peuvent être mutualisés avec les autres résidents.

Autre solution moins connue, l’accueil familial est une formule d’accueil de personnes âgées de plus de 60 ans ou de personnes handicapées adultes, par des particuliers à domicile, moyennant rémunération.

Si la perte d’autonomie est plus prononcée, que l’état de santé se dégrade significativement, par exemple à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer, le choix d’une entrée en maison de retraite (ou EHPAD) peut s’imposer afin de protéger son proche et son entourage.

Les EHPAD sont des établissements médicalisés, organisés pour recevoir des personnes en perte d’autonomie ou ayant besoin d’un suivi médical quotidien, de soins spécifiques et constituent une solution rassurante pour l’entourage.

A noter : l’APA peut aussi servir à financer une partie de la facture par la maison de retraite.

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