En France, d’après l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), on recense chaque année plus de 140 000 cas d’AVC. L’Accident Vasculaire Cérébral représente ainsi la première cause de handicap physique acquis chez l’adulte et la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer). C’est également la première cause de mortalité chez la femme. L’âge moyen de survenu d’un AVC est de 74 ans. Comment se définit cette pathologie ? Et quels sont les facteurs de risques ?
L’AVC, une pathologie à deux facettes
Selon la définition de l’Inserm, l’AVC « correspond soit à l’obstruction, soit à la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. » Il existe deux grandes catégories d’AVC.
D’une part, l’infarctus cérébral provient le plus souvent de l’occlusion (blocage partiel ou complet) d’une artère cérébrale par un caillot sanguin. Ce caillot est également appelé thrombus, raison pour laquelle on parle également de thrombose ou d’embolie cérébrale pour désigner ce type de situation. Ce type d’infarctus cérébral correspond à 80% des cas rencontrés.
D’autre part, les hémorragies cérébrales et méningées (irruption de sang dans les méninges) peuvent représenter entre 5% et 15% des cas. Ce type d’AVC trouve son origine dans la rupture d’une artère cérébrale au niveau du cortex ou des méninges.
De nombreux facteurs de risque… et des possibilités de réagir
De nombreux facteurs peuvent venir aggraver le risque vasculaire. Si le niveau de pression artérielle constitue un facteur de risque, ce n’est pas le seul. Il convient également de surveiller l’excès de cholestérol, le diabète, l’obésité, la fibrillation auriculaire (activité électrique irrégulière du cœur), le tabagisme, une consommation d’alcool excessive et la sédentarité.
Différents symptômes permettent de détecter un AVC, il faut donc être vigilant : faiblesse musculaire, perte de sensibilité, perte de la vision d’un œil, difficultés d’élocution, troubles de l’équilibre ou de la vigilance… Si ces symptômes apparaissent, il est recommandé d’appeler immédiatement le 15 ou le 112 (numéro d’urgence européen). En effet, plus l’AVC sera pris en charge rapidement, plus le traitement sera efficace pour éviter des séquelles.
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