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Comment concilier son travail et son rôle d’aidant ? 

Article réactualisé sur la base de celui du 21/09/2020

Avec plus de 11 millions de Français qui accompagnent un proche en perte d’autonomie, le rôle de proche aidant se révèle être une responsabilité importante qui s’étend au-delà de la sphère privée. Ce rôle, souvent occupé en parallèle d’une activité professionnelle, peut conduire à un épuisement, affectant bien-être et efficacité au travail. Il est donc crucial de comprendre comment concilier travail et aide à un proche tout en préservant sa santé et sa qualité de vie.

Salariés aidants : une double charge à gérer au quotidien

En moyenne, 20% des salariés d’une entreprise sont aidants et doivent jongler quotidiennement entre leurs responsabilités professionnelles et leur rôle auprès de leur(s) proche(s). Ces aidants, souvent engagés dans des tâches telles que les courses, les soins personnels ou l’accompagnement médical de leurs proches aidés, peuvent rapidement s’épuiser physiquement et psychologiquement.

 

Signaux d’alerte et prévention de l’épuisement

L’épuisement des aidants se manifeste à travers divers signaux d’alerte, allant des douleurs physiques (douleurs au dos, courbatures…) à un changement d’apparence (négligence, prise ou perte de poids significative, visage fatigué lié à des troubles du sommeil…) ou encore à des souffrances psychiques (démotivation, anxiété, sentiment de culpabilité, dégradation de l’estime de soi…). Il est vital pour les aidants de reconnaître ces signes précurseurs afin de pouvoir prendre des mesures préventives.

 

Nos conseils pour concilier vie professionnelle et rôle d’aidant

Conseil n°1 : se renseigner sur les dispositifs proposés par votre entreprise pour vous permettre de bien gérer votre temps.

Les entreprises jouent un rôle crucial en offrant différents dispositifs dans l’objectif d’une meilleure inclusion des collaborateurs aidants. Très souvent les salariés aidants souhaitent continuer à travailler car leur vie professionnelle est aussi source d’épanouissement personnel et de vie sociale. Aussi, parler de votre situation à votre manager ou RH constitue bien souvent la première étape pour identifier des solutions qui peuvent être :

→ Une proposition d’aménagement du temps de travail : cette mesure permet aux salariés aidants de moduler leur temps de travail pour répondre aux besoins de leurs proches dépendants, sans compromettre leur performance professionnelle.

→ Davantage de télétravail : cette option offre une flexibilité accrue, permettant aux aidants de travailler depuis leur domicile et de veiller sur leurs proches nécessitant des soins.

→ De la souplesse dans la prise de congés, l’utilisation d’un Compte-Epargne Temps (CET) et le relais du congé de proche aidant qui offre aux salariés aidants la possibilité de prendre du temps pour se consacrer entièrement à leur proche. Depuis le 1er janvier 2024, le congé de proche aidant est indemnisé à hauteur de 64,54 € par jour, soit 1 936,20 € par mois.

La mise à disposition de dispositif d’accompagnement individuel tel que celui proposé par Tilia.

 

Conseil n°2 : savoir souffler en identifiant des professionnels de confiance pour prendre soin de leur proche. Afin d’éviter l’épuisement il est nécessaire de pouvoir (et savoir !) prendre du temps pour soi.

Il est important d’accepter de se faire aider par des tiers de confiance et de déléguer un certain nombre de tâches du quotidien à des professionnels. Pour ce faire, vous pouvez solliciter l’appui d’une aide professionnelle extérieure pour apporter du confort et des soins à votre proche : aide-ménagère, aide à domicile, service de portage de repas, professionnels du soin : autant de professionnels sur qui compter pour le maintien à domicile de votre proche. Adapté aux besoins de la personne en perte d’autonomie, l’accompagnement à domicile permet de dégager du temps pour le proche aidant. Il peut ainsi exercer son activité professionnelle avec davantage de sérénité. Ces différentes aides peuvent être financées en partie, notamment par l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) ou les aides des caisses de retraite.

 

Vous êtes salarié et proche aidant ? Vous accompagnez un proche en perte d’autonomie liée à l’âge, la maladie ou une situation de handicap ? Toute l’équipe Tilia se mobilise pour vous apporter des conseils pratiques tout au long de l’année grâce à nos articles !

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