Les Troubles Obsessionnels Compulsifs
Les troubles obsessionnels compulsifs qu’est-ce que c’est ?
Les troubles obsessionnels compulsifs, ou TOC, font partis des troubles anxieux.
Ils se caractérisent par des obsessions généralement engendrées par des peurs, angoisses et des compulsions qui peut donner à la personne atteinte de TOC une envie irrépressible de réaliser des gestes répétitifs ou des actes mentaux (par exemple compter ou se répéter une phrase).
Les obsessions sont souvent sur des thèmes tels que : la peur, la contamination, les pensées agressives, le besoin de symétrie, les peurs somatiques ou encore les représentations sexuelles.
Les compulsions liées à ces obsessions sont généralement : la vérification, le rituel du lavage ou le besoin de compter.
Les origines et causes des TOC
Les origines des troubles obsessionnels compulsifs restent encore floues. Ils seraient liés à de multiples facteurs : génétiques, neurophysiologiques, psychologiques ou encore immunitaires.
Certains neurotransmetteurs du cerveau comme la sérotonine en seraient une des causes. La sérotonine étant la substance qui permet d’assurer le passage du message nerveux entre les neurones, lorsqu’elle vient à manquer, comme dans les cas de TOC, les informations circulent beaucoup moins bien et peuvent faire naître des angoisses, des peurs qui engendreront les troubles obsessionnels compulsifs.
Peut-on traiter les TOC ?
Les TOC ne sont pas des troubles de la personnalité et peuvent être pris en charge et guérir avec certaines thérapies.
En général, la prise en charge des TOC dépend de médicaments antidépresseurs et de psychothérapies cognitivo-comportementales.
Les médicaments sont des molécules antidépressives inhibitrices de la recapture de la sérotonine (IRS). C’est grâce à eux que l’on va donner assez de sérotonine au cerveau pour favoriser le passage des messages entre les neurones.
Quant aux psychothérapies, on recommande des thérapies cognitivo-comportementales (TCC). En effet, elles sont basées sur une collaboration entre le thérapeute et son patient. Ce dernier comprendra, de manière progressive et sécurisée, l’inutilité de ses rituels à travers des séries d’exercices comportementaux.
Dans les cas les plus graves, il est parfois nécessaire de recourir à une intervention de neurochirurgie.
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