Tilia aidants

Les bonnes résolutions d’un aidant… nos conseils pour bien démarrer l’année !

Article réactualisé sur la base de celui du 08/06/2023

En cette période de début d’année, il est essentiel pour les aidants de prendre un moment pour eux-mêmes, de réfléchir à leur rôle et d’envisager de bonnes résolutions pour mieux assumer leurs responsabilités. Avec l’évolution démographique, un actif sur quatre sera aidant d’ici 2030. Il devient donc crucial de se préparer de manière adéquate.

 

Conseil 1 : évaluer la situation

Il est crucial de commencer par un bilan de la situation pour bien comprendre les besoins de votre proche.  Par exemple, si votre proche rencontre des problèmes de mobilité ou de perte d’équilibre, une évaluation minutieuse des aménagements nécessaires dans le logement est essentielle pour améliorer son autonomie et sa sécurité. En outre, il est important de prendre en compte le rôle des auxiliaires de vie et des aides à domicile. Ces professionnels peuvent apporter un soutien significatif, non seulement en termes de soins physiques, mais aussi en offrant une présence rassurante, tant pour la personne aidée que pour l’aidant.

N’hésitez pas à demander le soutien d’une assistante sociale pour vous aider à établir un diagnostic de la situation et préparer un plan d’actions. Si vous bénéficiez de l’accompagnement de Tilia, vous pouvez solliciter un conseiller social pour obtenir votre diagnostic personnalisé. Selon la situation de votre proche, vous pouvez aussi solliciter l’assistante sociale de votre commune via le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique) ou le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) ou encore celle de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).

 

Conseil 2 : connaitre ses droits

Il est également important de se renseigner sur vos droits et ceux de votre proche en termes de prestations et de soutien. Cela inclut de se familiariser avec les aides financières disponibles et adaptées à votre situation, permettant ainsi une meilleure préparation des défis à venir.

Anticiper les changements et les imprévus est primordial pour tout aidant. Cela inclut une bonne gestion financière et une connaissance approfondie des options disponibles. De nombreuses assurances proposent désormais des contrats incluant une option dépendance, et il existe des mutuelles qui ont développé des produits spécialement dédiés à la perte d’autonomie. Ces options financières sont conçues pour alléger le fardeau économique que peut représenter la prise en charge d’une personne en perte d’autonomie. En tant que client Tilia, vous pouvez identifier les aides auxquelles vous ou votre proche êtes éligibles via le simulateur disponible dans l’application.

 

Conseil 3 : se former pour connaitre les particularités du rôle d’aidant

Devenir aidant n’est pas toujours facile et on ne se reconnait pas toujours comme aidant, pourtant il s’agit souvent d’un changement de vie significatif. Pour vous préparer au mieux à cette transition, il est conseillé de suivre une formation spécifique.

Des organisations telles que la Compagnie des Aidants et l’Association Française des Aidants offrent des ressources précieuses. Ces organismes proposent des formations en ligne conçues pour aider les aidants à mieux comprendre les défis qu’ils vont rencontrer et à développer des compétences essentielles pour gérer efficacement leur rôle.

 

Conseil 4 : combattre l’isolement

Lutter contre l’isolement est un aspect crucial de l’accompagnement, tant pour les aidants que pour les personnes aidées. Il est essentiel de préserver l’importance d’une vie sociale active pour lutter contre l’isolement et la dépression. Cela est valable tant pour vous, en tant qu’aidant, que pour votre proche en situation de dépendance.

Des groupes de parole tels que les Cafés des Aidants existent dans toute la France et offrent un soutien précieux dans ce domaine. Ces espaces permettent de partager des expériences, de trouver du soutien et de l’information, et de créer des liens avec d’autres personnes confrontées à des défis similaires.

 

Conseil 5 : prendre soin de soi pour mieux aider

Il est fondamental pour les aidants de prendre soin d’eux-mêmes, de s’accorder des moments de répit et de se préserver de l’épuisement. La gestion de la vie professionnelle et des activités personnelles ne doit pas être négligée. Les congés spécialement conçus pour les aidants et les structures de soutien dédiées sont des ressources précieuses qui peuvent offrir le répit nécessaire. Ces pauses permettent aux aidants de se ressourcer, de maintenir leur propre santé et bien-être, et ainsi de continuer à fournir le meilleur soutien possible à leur proche.

 

Conseil 6 : s’entourer et demander de l’aide

Face à l’avalanche de responsabilités et de démarches administratives, l’entraide et la solidarité sont des éléments fondamentaux dans le parcours de l’aidant. Il est crucial de ne pas hésiter à demander de l’aide. Cela peut impliquer de se tourner vers des structures associatives ou vers des organismes locaux (CCAS, CLIC, MDPH par exemple). Ces organisations peuvent offrir un soutien précieux, que ce soit pour l’accès à des aides financières adaptées aux revenus de votre proche ou pour l’obtention d’équipements nécessaires à sa sécurité et son bien-être.

Dans le cadre de l’entraide familiale, envisagez d’identifier un autre membre de la fratrie ou un proche de confiance qui pourrait agir comme relais occasionnel. Avoir un plan de relève peut vous permettre, en tant qu’aidant principal, de prendre du répit tout en assurant que votre proche bénéficie d’une continuité de soins. La communication ouverte avec les membres de la famille et la planification des relais contribuent à maintenir un équilibre sain entre vos responsabilités d’aidant et votre besoin de repos. N’oubliez pas que partager les défis et les réussites renforce les liens familiaux, créant ainsi un réseau de soutien robuste pour tous les membres de la famille !

 

Conseil 7 : dialoguer

La communication avec la personne aidée est cruciale pour éviter les malentendus et les conflits.

En cas de refus d’aide ou de déni de perte d’autonomie de la part de votre proche, envisagez les possibilités de médiation et de soutien psychologique. Parfois, il peut être bénéfique de faire intervenir un médiateur professionnel ou un psychologue spécialisé. Ces professionnels peuvent faciliter la communication, aider à identifier les préoccupations sous-jacentes et trouver des solutions acceptables pour toutes les parties impliquées. Le recours à la médiation offre un espace neutre où les préoccupations peuvent être exprimées de manière constructive, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle. N’hésitez pas à explorer ces ressources pour soutenir un dialogue ouvert et respectueux dans ces situations délicates.

 

Vous êtes salarié et proche aidant ? Vous accompagnez un proche en perte d’autonomie liée à l’âge, la maladie ou une situation de handicap ? Toute l’équipe Tilia se mobilise pour vous apporter des conseils pratiques tout au long de l’année grâce à nos articles !

Partager ce post