Conseils pour préserver ses enfants au sein du foyer

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En plus d’accompagner un proche et d’avoir un travail, certains aidants ont des enfants à charge et doivent se démultiplier pour pouvoir être attentifs à tous. Selon une récente étude de la Drees (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques) ils sont 750 000 en France à s’occuper d’un parent et de leurs enfants. D’autres endossent ce statut d’aidant au sein même du foyer familial, auprès de leur conjoint(e) ou d’un de leurs enfants. 

Être aidant n’est pas de tout repos. Entre la charge mentale accumulée, la fatigue physique et l’emploi du temps particulièrement chargé, lorsque l’on occupe ce rôle d’aidant à l’intérieur du foyer familial, l’équilibre devient encore plus difficile à trouver.

S’occuper de soi

Afin de préserver son entourage et en particulier ses enfants, le premier réflexe à avoir est de prendre soin de soi.

Le risque de surmenage est exacerbé lorsque l’on est aidant et engendre souvent des tensions à la maison qui peuvent être difficiles à appréhender pour les plus jeunes.

Prendre soin de soi s’est donc aussi prendre soin de ses enfants. Ainsi, il est conseillé de parler de sa situation à une tierce personne pour se délester d’une partie de son anxiété.

Cette personne peut être un professionnel (médecin traitant, psychologue…), un proche, ou encore un autre aidant qui vit une situation similaire. La plupart des associations d’aidants proposent des groupes de parole entre pairs pour partager son ressenti et des conseils face à des problématiques du quotidien.

Sensibiliser ses enfants 

Les enfants, selon leur âge, ne sont pas tous à même de bien comprendre ce qu’il se passe au sein du foyer. En revanche ils peuvent ressentir un mal être face à la maladie ou le handicap de leur parent ou de leur frère/sœur.

Afin de protéger ses enfants et de les prémunir de tous désordres émotionnels, la meilleure chose à faire est de leur expliquer la situation, avec leurs mots.

Comment fonctionne la maladie/le handicap ? Que ressent-il/elle ? Que faire pour lui/elle ? Toutes les questions de vos enfants méritent une réponse claire afin de libérer la parole et mettre fin aux non-dits.

L’aide professionnelle d’un pédiatre ou d’un pédopsychiatre est aussi la bienvenue et peut même permettre aux enfants d’évoquer plus facilement ce qu’ils ressentent.

Par ailleurs, de nombreuses ressources (livres, BD, films, sites internet…) destinées aux enfants pour évoquer la maladie et le handicap, à l’image du site Alzjunior, permettent aux plus jeunes de mieux comprendre la maladie d’Alzheimer. Il existe également des associations dédiées aux jeunes aidants comme JADE pour les aider à libérer la parole, leurs angoisses, leurs attentes ou encore rencontrer d’autres jeunes aidants dans la même situation qu’eux.

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