Avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes âgées dépendantes va augmenter significativement dans les prochaines années et les aidants se multiplier en conséquence. Si l’on n’est jamais vraiment préparé à endosser le costume d’aidant, on peut néanmoins prévenir la perte d’autonomie de son proche et ainsi se prémunir de certaines difficultés.
La perte d’autonomie est un véritable bouleversement pour la personne qui la subit mais aussi pour son entourage.
Pour les proches, il est nécessaire de se préparer à cette perspective afin d’anticiper un déclin ou même un décès.
Plusieurs dispositions permettent d’atténuer les impacts de ce changement brutal de situation et de se protéger face à d’éventuelles conséquences financières.
Le contrat d’assurance dépendance
Une assurance dépendance protège son bénéficiaire face à la perte d’autonomie et les coûts qu’elle implique.
La souscription à ce contrat de prévoyance permet la prise en charge complète ou partielle (selon le contrat signé et en fonction du niveau de dépendance) des frais de services à la personne, de soins ou encore d’hébergement en maison de retraite.
Le contrat d’assurance-vie
La dépendance est souvent une garantie complémentaire que l’on peut inclure lors de la souscription à une assurance vie.
Cette garantie donne la possibilité à l’assuré, s’il devient dépendant et avoir été reconnu comme tel selon les critères indiqués dans le contrat, de bénéficier d’une rente mensuelle issue du capital acquis.
Le mandat de protection future
Il est aussi nécessaire d’anticiper une perte d’autonomie en nommant une personne physique ou morale qui sera chargée, lorsque l’état physique ou mental du mandant ne permettra plus de le faire, de veiller sur ses intérêts.
Ce mandat de protection future permet à son bénéficiaire d’éviter la tutelle ou la curatelle et de rester ainsi maître de son avenir.
Les directives anticipées
Une autre façon de conserver une forme de contrôle sur son avenir est d’écrire ses volontés concernant sa fin de vie avant de ne plus être en capacité de les exprimer.
Ces directives anticipées peuvent être rédigées sur papier libre, daté et signé. Elles sont modifiables à tout moment et doivent être, le moment venu, facilement accessibles.
La protection juridique
Si une personne n’a plus les capacités lui permettant de défendre ses intérêts et qu’aucun mandataire n’a été désigné, alors ses proches ont la possibilité de demander une mesure de protection juridique.
La demande de tutelle, curatelle ou habilitation familiale doit se faire auprès du juge des contentieux de la protection afin de pouvoir continuer à protéger les intérêts personnels ou patrimoniaux de son proche.
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