Quels sont les impacts de l’aidance sur la dynamique familiale ?

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1 Français sur 6 accompagne au quotidien un proche en situation de vulnérabilité en raison de son âge, de la maladie ou d’un handicap. Soutien pour les actes de la vie quotidienne, soutien moral, financier… Si cette aide est précieuse, elle peut cependant avoir des répercussions sur la vie du proche aidant et sur celle de son entourage. A quels risques les aidants s’exposent-ils ? Comment s’en prémunir ?

Près de 90 % des aidants accompagnent un membre de leur famille et 14 % des aidants vivent sous le même toit que la personne accompagnée.

Un engagement qui, sans soutien extérieur, peut avoir un lourd impact sur le quotidien des familles et même, mener à l’épuisement physique et psychologique.

Au-delà du temps consacré, le stress, l’anxiété guettent l’aidant et sont généralement répercutés sur les autres membres de la famille.

Se préserver

Afin de préserver sa santé physique et mentale, il est nécessaire d’accepter d’être à son tour accompagné.

Une vigilance qui peut se traduire par au moins une consultation médicale annuelle spécifique.

Le médecin sera alors chargé de faire une évaluation globale de l’état de santé de l’aidant et de repérer la survenue de problématiques liées à l’accompagnement de son proche, dans le but d’éviter l’épuisement.

Pour se délester de la charge mentale accumulée quotidiennement il est nécessaire de parler de sa situation, à son médecin ou à un psychologue.

L’aidant peut aussi chercher du soutien auprès du secteur associatif afin d’évoquer sa situation avec ses pairs et ainsi bénéficier de l’expérience de ceux qui vivent une situation similaire.

Impliquer sa famille

Si le cercle familial constitue aussi un soutien privilégié, les risques de tensions ou de conflits peuvent facilement survenir face à des décisions difficiles.

Dans la plupart des cas, une seule personne se retrouve désignée comme l’aidant “principal” et assure l’essentiel des démarches.

Dans le cadre d’un couple, c’est généralement le conjoint ou la conjointe qui se retrouve naturellement à endosser le costume d’aidant.

En cas de veuvage, le rôle de l’aidant principal revient très majoritairement à l’une des filles. Et au sein d’une fratrie, les enfants mariés auront tendance à moins s’impliquer auprès de leur parent en situation de vulnérabilité.

Toutefois, quelque soit le cas de figure, il est recommandé de ne pas prendre les décisions seul et de réunir les autres membres de la famille afin d’aboutir à une décision collégiale et se délester du poids d’une responsabilité individuelle.

Ce conseil de famille est l’occasion d’évoquer les attentes et les craintes de chacun afin de trouver des solutions adaptée pour son proche tout en respectant ses volontés.

Cette réunion peut aussi servir à une meilleure répartition de l’aide à apporter à la personne en situation de vulnérabilité.

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