Tilia aidants

Lorsque l’on sait qu’à horizon 2030, 1 actif sur 4 sera aidant, on comprend le souhait d’un nombre croissant de personnes d’anticiper l’avenir. Comme tout événement de la vie, il est possible d’organiser la prise d’âge et la détérioration de l’état de santé de votre proche en situation de dépendance, qu’il soit âgé, malade ou souffrant d’un handicap.

 

L’avenir, ça se prépare lorsqu’on est aidant !

 

Que vous vous attendiez ou non à devoir un jour prendre soin d’un proche en situation de dépendance, pas facile de tout anticiper, ni même de savoir par où commencer !

Si devenir aidant bouleverse votre vie quotidienne à bien des égards, il est tout à fait possible d’envisager les choses avec sérénité et d’avancer à votre rythme, étape par étape

 Depuis quelque temps, vous constatez que votre proche a de plus en plus de difficultés à rester autonome. Sachez qu’il existe aujourd’hui de nombreuses solutions pour rester autonome plus longtemps, et surtout dans de meilleures conditions. Aménagement du domicile, service à la personne et à domicile, aides financières, bonnes pratiques au quotidien pour conserver la forme, démarches administratives, structures spécialisées, groupes de paroles, formations…

 Tilia vous propose un petit tour d’horizon des bons réflexes à adopter, conseils simples, démarches à effectuer pour faire valoir vos droits pour votre proche et à être accompagné dans votre rôle d’aidant.

 

 

Conseil n°1 : anticipez les éventuels imprévus

 

Dans certains cas, la perte d’autonomie d’un proche peut être anticipée. Il peut alors être intéressant de préparer le terrain, notamment d’un point de vue financier. Au-delà d’une épargne classique, de plus en plus d’assurances proposent des contrats qui incluent une option dépendance, ainsi que des mutuelles ayant développé des produits spécifiquement dédiés à la perte d’autonomie.

 

Conseil n°2 : suivez une formation

 

Devenir aidant n’a rien d’instinctif. Afin de vous préparer au mieux à ce changement de vie, une formation peut vous être utile, en ligne (Compagnie des Aidants) ou en vous renseignant auprès de l’Association Française des Aidants.

 

Conseil n°3 : faire le point sur votre situation et celle de votre proche

 

Tout d’abord, nous vous conseillons de faire un bilan objectif de la situation.

Concernant le logement, si votre proche rencontre des problèmes de mobilité ou de perte d’équilibre, certains aménagements, installation d’un sol antidérapant, d’une rampe de douche, le port d’un bracelet de sécurité ou la mise en place d’un fauteuil monte-escalier peuvent grandement lui faciliter la vie.

 

Conseil n°4 : luttez contre l’isolement

 

Sur le plan humain, ne négligez pas l’importance d’entretenir une vie sociale active, meilleur remède contre l’isolement et la dépression.

Cela vaut pour vous en tant qu’aidant mais également pour votre proche.

80 % d’entre vous assument un rôle pour lequel vous n’étiez pas préparés. Au-delà d’un soutien médical et administratif, il est fondamental de chercher écoute et réconfort auprès d’associations telles que les Cafés des Aidants, très actifs et implantés dans toute la France.

Cela peut nécessiter un déménagement afin de le rapprocher de commerces de proximité, de son médecin, de ses amis et connaissances, et même d’un parc afin de pouvoir maintenir une activité physique régulière.

 

Conseil n°5 : prendre des mesures importantes

 

Faire appel à une auxiliaire de vie ou une aide à domicile peut aussi représenter un immense soulagement pour vous et pour votre proche. Savoir qu’une personne sera là pour prendre soin de lui, échanger, vous rassurer et le rassurer, mais aussi l’encourager à aller de l’avant ce qui représente un enjeu de taille pour le maintien de son indépendance physique, sociale et émotionnelle.

 

Conseil n°6 : apprenez à lâcher prise et faites-vous aider dans les démarches

 

De prime abord, l’avalanche de responsabilités et de démarches à effectuer peut sembler impressionnante, mais avec un peu d’organisation tout devrait bien se passer !

Enfin, ne croyez pas que tout cela reste un luxe : en fonction de ses revenus, de nombreuses aides financières peuvent être octroyées à votre proche afin de lui offrir les équipements nécessaires à sa sécurité et son bien-être : n’hésitez pas à faire appel aux bons interlocuteurs !

 

Conseil n°7 : adressez-vous aux bonnes structures et demandez les aides auxquelles votre proche a droit

 

Adressez-vous à sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie afin d’être renseigné sur ses droits : en effet, elle seule donne accès à l’obtention de prestations extralégales qui peuvent s’avérer précieuses. Faites également appel à l’assistante sociale de votre commune pour vous assister dans vos démarches administratives.

 Si votre proche dépendant est âgé de moins de 60 ans, c’est à la Maison Départementale des Personnes Handicapées qu’il conviendra de faire appel afin de vous informer et de vous accompagner. Si votre proche a en revanche plus de 60 ans, trois structures peuvent vous aider à organiser un maintien à domicile : le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique), le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale).

 N’oubliez pas que le plus important reste de communiquer avec votre proche, afin d’éviter tout risque d’incompréhension et de conflit. N’hésitez pas à faire appel à une personne tierce pour vous conseiller !